TEN The European Network

Soirée Youth We Can! // 9 septembre // Palais Brongniart

YOUTH WE CAN!
Un mouvement pour refaire le monde


 Forum Mondial Convergences :
le Forum d'Action Modernités co-organisateur de la soirée Youth We Can!

Mardi 9 septembre à partir de 19h30 au Palais Brongniart

L’an dernier, la soirée Youth We Can! accueillait plus d'un millier de jeunes. Fort de ce succès, Youth We Can! renouvelle l'expérience pour que la jeunesse continue à faire entendre sa voix lors des grandes rencontres internationales.

L’objectif principal de cette soirée est d’inspirer les jeunes, de leur donner envie de créer des projets, mais également faire entendre leurs voix auprès de personnalités de haut niveau. Youth We Can! c’est aussi le porte-voix des jeunes.

Cette  soirée se déroulera en 2 temps :

  • Conférence "Regards croisés" 
    Des jeunes porteurs de projet à impact social innovant, échangeront autour de leur initiative avec des personnalités du monde économique, politique, ou issues des grands médias. L’objectif de cette rencontre est de permettre à ces jeunes de faire entendre leurs voix et démontrer la créativité de la jeunesse.
     
  • Un temps de rencontre et d'échange 
    Festivités et
    Networking pour favoriser les rencontres et les échanges avec un « espace speed meeting » avec des professionnels du secteur, un "Job Board" avec les dernières offres de stages et d'emplois du secteur, une MKS Room qui mêle performances live de nouveaux artistes et open-micro pour les participants qui souhaiteraient partager leurs initiatives.

Mon engagement, pourquoi et comment ? / Restitution intervention de Nathan Stern

Intervention de Nathan Stern

 

Nathan Stern est sociologue de formation. Depuis maintenant dix ans, il essaie de tisser des liens, entre les publics, les générations, les milieux, les quartiers…

Je voudrais partager avec vous une conviction que j’ai, qui est forte, sur l’engagement et pour faire comprendre mon point de vue, je vais commencer par quelques mots de moi et de mon expérience. Je me définis comme un ingénieur social. Mon métier consiste à susciter de nouvelles solidarités, à donner envie aux gens de se rapprocher les uns des autres, dans différents contextes sociaux : l’entreprise, la famille, l’école, etc. Pour illustrer, voici trois de mes réalisations, la première a dix ans, la deuxième cinq ans, la troisième est toute récente :

Pour commencer, Peuplade, un réseau social local lancé en 2003, qui a permis à tout un tas de gens de se connaître entre voisins, dans le cadre de pots de quartier, de pétanques parfois un peu arrosées, de repas chez des particuliers. Peuplade a donné lieu à projets d’intérêt général, une maison de quartier autofinancée par exemple, des fêtes qui durent une partie de la nuit, beaucoup de pots de quartiers et sur cette base-là des histoires d’amour, des bébés, des amitiés improbables mais souvent durables…

Voisin-Âge : la deuxième initiative que j’ai conçue il y a cinq ans pour les petits frères des Pauvres, consiste à mettre en relation des personnes âgées isolées avec leurs voisins. Tout l’intérêt du projet repose sur les nouvelles manières de tisser du lien puisqu’on y voit des couples qui « voisinent » ensemble des personnes âgées, des femmes avec leur fille, des femmes âgées qui s’occupent de leur mère encore plus âgée, à distance, etc. A chaque fois, l’enjeu est de retisser le lien autour des personnes âgées isolées du quartier et de susciter de nouvelles formes d’engagement qui brouillent un peu les lignes entre vie privée, vie bénévole, etc.

Mon engagement, pourquoi et comment ? / Intervention d'Amanda Bouin

Intervention d'Amanda Bouin

 

Amanda Bouin est responsable commerciale du Groupe Bolloré, ici pour vous parler du réseau solidaire initié par des salariés du groupe, le réseau EarthTalent.

Je suis engagée dans le réseau web solidaire EarthTalent, qui relie les hommes et les femmes du Groupe Bolloré afin de partager les idées et les compétences sur des projets en faveur de l’autonomisation des femmes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. La spécificité d’EarthTalent est qu’il a été initié par les salariés du groupe et qu’il fonctionne grâce à eux. Ce sont les employés qui proposent un projet et qui le portent, et ils sont soutenus par d’autres collaborateurs.  Nous avons un appel à projet tous les 2 ans dans les dix pays où nous sommes présents. Bientôt, dix autres pays rejoindront l’aventure. Après quatre ans d’existence, les projets ont touché 2000 personnes localement.

Quelques illustrations : Un agent administratif chargé du service courrier au Mali a proposé un projet pour l’émancipation des femmes à travers une activité de confection de savon, génératrice de revenus, et d’alphabétisation. Aujourd’hui, 64 femmes sont formées, 24 bénévoles sont impliqués, et le salarié malien continue à suivre son projet. Deuxième exemple : une secrétaire a lancé une initiative pour améliorer les conditions de vie des jeunes mères d’un quartier de Douala au Cameroun (distribution de moustiquaires, de préservatifs, de désinfectants, construction de puits, etc.).

Mon rôle d’ « ambassadrice en France » dans le projet EarthTalent : Au début, je ne savais pas comment aider au niveau de la France. Puis j’ai réalisé que le projet gagnait à être davantage connu dans le groupe. Plus l’information circule, plus le projet vit et se développe. J’ai mis en place un comité avec d’autres salariés à Paris, qui apporte aux projets des compétences juridiques, financières, marketing, etc. Nous sommes tous bénévoles, ce qui est peut-être la plus grande complication pour dégager suffisamment de temps.

 

Mon engagement, pourquoi et comment ? / Restitution intervention Charlotte Trousseau

Intervention de Charlotte Trousseau

 

Charlotte Trousseau est responsable de formation pour une association nommée l’ACIM (Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée), et ancienne volontaire pour France Volontaires.

Mon engagement a commencé quand j’étais en école de commerce. J’ai eu la chance de partir au Brésil dans une association humanitaire, auprès des enfants des bidonvilles. Ca a été un électrochoc, en termes de découverte d’un autre environnement, d’autres manières de vivre. Ça a été frustrant aussi, car la bonne volonté ne suffit pas. J’ai donc décidé d’aller un peu plus loin, d’utiliser mes études et combiner compétences et engagement : je suis partie dix mois en Amérique latine pour travailler comme bénévole sur un projet de microcrédit avec une ONG locale. Cela a été pour moi une expérience très enrichissante, aussi bien personnellement que professionnellement, d’apprentissage, de travail en équipe, etc. A mon retour,  il fallait que je gagne ma vie, et j’ai décidé d’aller voir du côté de l’entreprise pour choisir ma voie en connaissance de cause. J’ai eu beaucoup de mal à trouver du travail, mon parcours étant alors qualifié d’atypique. J’ai finalement obtenu un poste de directrice adjointe de magasin. Ce fut une expérience passionnante, j’ai appris beaucoup de choses, mais la finalité de mon poste était de faire du chiffre d’affaires, et cela ne me convenait pas. J’ai tenu un an, et au bout d’un an, je trouve grâce à France Volontaires une mission de directrice administrative et financière pour un projet de tourisme solidaire tenu par une ONG locale dans un petit village au Mali. Là, ça a été le déclic sur comment je voulais travailler, et sur mon engagement : d’un côté, j’avais des comptes à rendre en tant que directrice financière à un bailleur de fonds privé exigeant ; de l’autre, nous étions une soixantaine de salariés, et nous devions gérer un hôtel mais aussi un dispensaire, une école… Il a fallu jongler, pour valoriser des projets sociaux auprès du bailleur de fonds, démontrer leur impact, pour combiner ce projet avec une rentabilité globale minimum. Aujourd’hui, mon engagement au sein des structures de développement consiste à rappeler que l’on peut faire du développement et avoir un impact d’un point de vue humain tout en étant rigoureux, professionnel et rentable – ce n’est pas mal, malgré ce que j’ai souvent pu entendre. Je tâche de trouver un point d’équilibre et de faire la jonction entre le monde de l’entreprise – qui perçoit parfois l’associatif et le développement comme un monde d’idéalistes inefficaces – et l’univers associatif, où l’on refuse parfois de parler de rentabilité, de respect des procédures, etc.

Mon engagement, pourquoi et comment ? / Restitution 1ère partie

 Dialogue avec la salle

 

En début de session, les 300 participants ont été invités à échanger entre eux et à donner en direct leur idée de l'engagement, ce qui les motive...

Mon engagement, pourquoi et comment ?

 

Mon engagement, pourquoi et comment ?

Hôtel de Ville - 19 sept. / 11h15 -13h15
Session ouverte au public. Inscription

 

Modérateurs :
Marjorie Carré, responsable des partenariats et de l'international
Philippe Lemoine, président du Forum d'Action Modernités

Intervenants :
Amanda Bouin, ambassadrice d'EarthTalent en France
Nathan Stern, ingénieur social
Charlotte Trousseau, responsable de formation, ACIM (Agence pour la Coopération Internationale et ledéveloppement local en Méditerranée) et ancienne volontaire, France Volontaires.

Cette session propose un format original pour lancer un dialogue entre les participants et tenter de dresser une première analyse collective sur la diversité des modes d’engagement possibles : notre relation au travail, le désir d'expression personnelle, la recherche de sens, transforment la nature et la densité de nos engagements. Pourront en témoigner les intervenants mais aussi les membres du public. Comment nous engageons-nous ? Quels sont les ressorts de nos engagements ? quelles sont nos capacités d’action ? quelles nouvelles perspectives ouvrent-ils et quelles questions soulèvent-ils (par rapport au travail, au sens, à l’expression personnelle, etc.) ? Nous vous invitons à venir partager votre expérience, vos questions, vos réflexions…

The European SenseTour / printemps 2013

Europe SenseTour
Une initiative conjointe de The European Network
(TEN) et MakeSense

 

L'Europe SenseTour c'est quoi ?
Un périple européen pour aller à la rencontre d’entrepreneurs sociaux innovants. Révéler les foyers d’énergie en Europe et promouvoir les initiatives positives que portent les jeunes, les entrepreneurs sociaux, et plus largement tous les acteurs engagés dans le déploiement de relations plus vertueuses entre la société et l’économie.

Place aux jeunes pour le 20e anniversaire de la Fondation Total !

Le Forum d'Action Modernités s'est associé à la Fondation Total qui a choisi, pour son 20e anniversaire, de mettre la jeunesse en avant.

Le FAM a mobilisé un groupe d'une quinzaine de jeunes qui ont accompagné la préparation de l’anniversaire de la Fondation Total. Ils ont suivi la conception et la mise en œuvre de l’étude du CSA réalisée sur les perceptions et les attentes des 18-23 ans, ont commenté et analysé ses résultats.

L' événement du 20 novembre au Centre Georges Pompidou / Une tribune d'expression pour les jeunes

Au cours de tables rondes construites sur le thème de la confiance - confiance en soi, dans les autres, dans l'avenir - certains d'entre eux ont fait entendre leur voix par des créations originales sous différents formats.

Talks :
"Une génération qui fait parler d'elle"
,  Nina Danet et Raphaël Cavellec 
La représentation des jeunes de quartiers dans les médias,
Yassine El Alimi
Jeunesse et entrepreneuriat social,
Florian Féral

European observatory of innovative social enterprise

European observatory of innovative social enterprise

Initiatives and practices made for/by young people that create positive change, innovation and fresh economic development.

 

Focus and objectives

Presentation

  
L'engagement du Forum pour une Europe désirée, partagée, sociale et innovante
                       

Le Forum d’Action Modernités a initié la création d’un réseau européen d’alliances, le réseau TEN, en  lien avec la Clinton Global Initiative (CGI). Le programme TEN investit la question de l’avenir de l’Europe dans l’inspiration de Bill Clinton : Doing good makes good business.
L’objectif de TEN est d’accroître la portée de nouvelles pratiques économiques pour en faire les futurs leviers de développement.

Au lancement de TEN, fin 2010, le Forum et ses alliés européens membres de la CGI, ont organisé en France et dans plusieurs pays européens une dizaine d’événements et conférences, rassemblant environ 700 personnes du monde des entreprises et du milieu entrepreneurial et associatif. 

Le Forum a par la suite choisi d'initier ou de soutenir activement des projets axés sur la jeunesse et l'entrepreneuriat social, deux leviers de transformation positive pour l'Europe.

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