Clam magazine: experimentation, what else ?

Version imprimableEnvoyer l'article par emailversion PDF

Un jour de la fin juillet, sur un air d’été, le téléphone a sonné. A l’autre bout du fil, le débit est rapide et difficile à interrompre. C’est Andy Amadi Okoroafor, créateur et directeur de la publication de Clam magazine, semestriel, international, lancé en 1998.

Andy raconte qu’il a « atterri »  au débat Modernité On/Off « Africa+50 » grâce à une connexion de chez TED. Du Forum d’Action Modernités, il sait encore peu de choses ; sa curiosité a d’abord été piquée par  Philippe Lemoine sur la scène du Rond-Point. « A funny guy ! », comme il dit. Et il veut lui proposer une interview sur le thème de l’« Expérience » pour le numéro de septembre. Philippe se prête au jeu. Tout sera bouclé en moins d’une semaine.
Clam est looké comme un magazine pour happy few mettant en scène des few happy. Sauf qu’ouvrir Clam tient de l’expérience. Immédiate. Car aucun discours ne prépare ou ne prédispose : on tombe nez à nez sur une juxtaposition de destins singuliers, de gens qui s’expriment aussi bien en anglais, en japonais, en français, en allemand… « Local everywhere », comme le souligne la baseline. Dans Clam l’image est centrale. Elle relie à l’autre. Et emmène loin.
Chaque numéro est conçu comme un numéro « 0 » comme pour mieux challenger la créativité, fer de lance de Clam : « Creativity goes beyond the arts through business, technology… social entrepreneurship is as important as a great photograph or a cool song. Creativity is going to be the key to survival in this troubled world we live in. »
 
 
Points de vente à Paris : Agora Presse, Beaubourg, Galerie Agnès B, centre Européen de la photographie, Palais de Tokyo, etc. (7,90€)

Philippe Lemoine, The Catalyst : interview Clam, n° septembre 2010